Comme de nombreux oiseaux, on a été seulement de passage dans la région du Lac du Der........

 

 

 

 

On y retournera.

                                                               (Un petit clic dessus suffit pour agrandir les photos)

On continue notre route au milieu de la campagne champenoise. On va découvrir encore quelques jolies églises certaines seront ouvertes, pour d'autres les portes seront closes......

 

   L'église de l'Exaltation de la Sainte-Croix.

   De même type architectural que l'église de Lentilles, mais avec

   une nef plus courte d'une travée, ce sanctuaire est également

   dominé par une flèche élancée couverte d'ardoises.

Elle date du XVIème siècle.

 

 

 

 

 

  

   L'église Notre-Dame de Drosnay.

   L'édifice impressionne par ses vastes dimensions, caractérisées

   par sa toiture à double versant qui la recouvre en totalité. Elle

   date des premières années du XVIème. A l'intérieur, on peut

admirer le maître-autel et son rétable datés de 1667.

 

 

 

 

 

 

 

   L'église Saint-Nicolas.

   Elle est par ses dimensions monumentales le plus vaste

   sanctuaire champenois à pans de bois. Elle s'inspire par

   son architecture des halles de la région. Sa construction

remonte au début du XVIème siècle et ses bois les plus anciens datent de 1512.

 

 

A l'intérieur, on découvre ses piliers épais et ses imposantes poutres. L'église d'Outines abrite une statue de Saint-Gond du XVIème siècle et un Christ en croix du XIVème. 

 

 

 

 

 

 

   Eglise Notre-Dame de Chatillon-sur-Broué.

   L'essentiel de sa construction date des deux premières

   décennies du XVIème siècle, le clocher datant de 1822.

   Elle est la seule du circuit à présenter un porche

entièrement fermé. Autre originalité, le porche est surmonté d'un clocher

trapu, plaqué au pignon de la nef.

 

 

Bien que sans bas-côtés, l'édifice présente un volume important, bien éclairé par deux niveaux de fenêtres. En faisant le tour, on remarque les pans de bois de l'abside formant des croix de Saint-André.

 

 

Le pan de bois

 

L'âme du pays du Lac du Der: la rareté des pierres à bâtir a conduit les artisans à marier de la terre argileuse avec le bois de chêne. C'est ainsi qu'ils ont donné naissance à l'architecture typique du pays du Der: le pan de bois.

Toute une tecnique: dans la construction, le bois sert d'armature avec la sablière basse, poutre maitresse horizontale isolée du sol par un muret ; les poteaux verticaux supportent la charpente et les pièces horizontales dites entretoises.

Le torchis, ce mélange d'argile et de paille, est posé sur des petites planches de bois insérées entre les poutres: les palsans ou paleçons.

 

 

 Une fois sec, le torchis est enduit d'un mélange de chaux et de sable auquel on ajoute parfois des crins de chevaux pour renforcer la cohésion de l'ensemble.

Sur les façades exposées aux pluies, une protection s'impose. On trouve ainsi des planches de bois horizontales ou verticales: tavaillons, soit des écailles de bois: bardeaux ou essentes.

                                                                                                                                                                                                     Source internet.

 

C'est de Montier-en-Der que part l'itinéraire. En empruntant les petites routes de campagne, cette route touristique dévoile les charmes de l'architecture des villages et de leur église, faisant alterner la découverte des sanctuaires à pans de bois et des églises en pierres éclairées par de superbes vitraux.  

Ce village est surtout connu pour son abbatiale dont l'origine remonte à un monastère fondé au VIIème siècle.

 

 

C'est le seul vestige de la puissante abbaye bénédictine qui est à l'origine de cette petite cité.

 

 

 

L'étape suivante de notre balade est le village de Puellemontier: bien qu'en pierre, son église présente une belle unité architecturale avec son superbe clocher, très élancé, en bois. A l'intérieur, nous découvrirons de superbes vitraux. 

 

 

 

 

 

 L'intérieur de l'église est agrémenté du superbe vitrail de L'Arbre de Jessé daté de 1531.

 

 

Quelques kilomètres plus loin, c'est dans le village de Lentilles qu'on découvre enfin notre première église à pans de bois. Elevée en 1512, elle est toujours considérée comme la plus typique des églises à pans de bois champenoises.

 

 

Son absence de transept, ses formes allongées, mais également la couverture des bas-côtés reliés au porche font tout son charme.

 

 

 

A l'intérieur, on peut apercevoir un élément qui ne se rencontre plus qu'à Lentilles: les fenêtres circulaires (ou oculi) qui surmontent les baies du choeur polygonal.

 

 

 

La suite de notre balade au prochain numéro......

 

Je vous propose une série de photos prises ici et là, au gré de nos envies, autour du Lac du Der.

 

Le village de Giffaumont-Champaubert. 

 

 

La Renardière.....

 

 

.....joli nom pour une de ces nombreuses et belles maisons à pans de bois.

 

 

Les pigeons ont déserté leurs appartements.

 

 

Un site majeur du sud du lac est situé au bout de la presqu'île de Chambaubert, à l'est de Giffaumont: l'ancienne église du village  disparu de Champaubert-au-Bois. Avant l'engloutissement du village par les eaux du lac, l'église fut complètement démontée et reconstruite à son emplacement actuel.

 

 

 

 

Début mai, la nature revit.....

 

 

 

 

Saint-Rémy-en-Bouzémont-Saint-Genest-et-Isson

 

Avec ses 45 signes (38 lettres et 7 tirets), ce village d'environ 600 habitants a le nom le plus long de France.

 

 

Située dans le bocage champenois à quelques kilomètres du Lac du Der, la commune de Saint-Rémy-en-Bouzémont-Saint-Genest-et-Isson est en fait née en 1836, de la réunion de 3 villages dont elle reprend simplement les noms:

• Saint-Rémy-en-Bouzémont
• Saint-Genest
• Isson

 C'est en voulant voir à quoi ressemblait le Château de la Motte, construit en 1852, que je suis arrivé dans ce petit village au nom le plus long de France.

 

 

Autre curiosité, le Calvaire d'Isson qui date du XVIème siècle et qui est unique dans la région.

 

 

Sachez aussi que la commune au nom le plus court de France est Y qui est située dans le département de la Somme.

                                                                                                       (internet)