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Par rvall le 27 Septembre 2013 à 03:00
De tous les temps, les hommes ont cherché à francir les montagnes: conquérants, transhumants, colporteurs, brigands, contrebandiers ou passeurs. Le Col de l'Iseran s'inscrit dans l'histoire parmi les grands passages des Alpes.
De Bourg-Saint-Maurice (840m), la route du Col de l'Iseran ne fait que monter. Impossible de ne pas s'arrêter au lac artificiel de Chevril (1790m), appelé aussi lac de Tignes.
Ce barrage est le plus haut barrage-voûte de France (181 m de haut).
L'autre côté du barrage avec les hameaux de Tignes, Les Boisses, à gauche et Les Brévières au fond de la vallée, dominés par le Rocher de la Grande Paréi.
Etape mythique du Tour de France et passage incontournable de la Route des Grandes Alpes, l'ascension depuis Val d'Isère apporte au voyage sa part de magie.
La partie nord du Col de l'Iseran est un magnifique belvèdère. A 2528m, une table d'orientation nous en dit plus sur ce panorama qui nous émerveille. A l'ouest, en arrière-plan, le Mont-Pourri (3779m).....
....et la Grande Motte (3653m).
Le centre du panorama met en valeur l'aiguille de la Grande Sassière, l'une des plus élevée (3748m).
Côté sud, le panorama nous dévoile le Col de l'Iseran (2770m).
A nos pieds, on découvre aussi de jolies petites pépites.
Du haut de ses 2770 mètres, le Col de l'Iseran attire, quelqu'en soit la raison: touristes avides de panoramas prenants, randonneurs au long cours, cyclotouristes/sportifs sur les traces du Tour de France, curieux de toute natures..... Le lieu interpelle par l'affront qu'il fait à la montagne de parvenir à hisser des trains de camping-cars à cette altitude, normalement l'apanage de randonneurs confirmés.
Notre Dame de Toute Prudence: une chapelle posée sur cette montagne comme un phare au milieu de la tempête.
Paysage grandiose, avec au fond de la vallée, la route qui redescend vers Bonneval-sur-Arc.
Au milieu de nulle part, le premier refuge pour montagnards égarés gardé en souvenir.
La chapelle fut édifiée en 1939 par Novarina, un architecte savoyard.
Pour terminer cette balade au Col de l'Iseran, une fleur qui porte bien le nom de ce magnifique massif montagneux: la gentiane des Alpes.
Septembre 2013
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Par rvall le 25 Septembre 2013 à 17:50
La stations des Arcs, une des plus belles des Alpes.
Elle domine la ville de Bourg-Sant-Maurice, en Savoie. Elle est composée de quatre sites, désignées par leur altitude approximative: 1600 - 1800 - 1950 - 2000.
La station est le fruit de la rencontre dans les années 1960 de Robert Blanc, guide de haute montagne, moniteur de ski et natif du pays, et de Roger Godino, aménageur du développement touristique en montagne.
Le premier site à voir le jour est Arc Pierre Blanche, rebaptisé par le suite Arc 1600. Puis viendront successivement Arc 1800, Arc 2000, dotés de cette architecture avant-gardiste caractérstique des Arcs. Puis dans les années 2000 est construite Arc 1950, cette fois-ci selon une architecture traditionnelle des Alpes.
(source wikipédia)
Les Arcs vue du fond de la vallée.
Ayant posé nos valises à Montrigon, village situé dans la montée vers les Arcs, visite incontournable de la station. Mauvaise surprise de découvrir Arc 2000 en plein travaux, route barrée..... On a tout de même apprécié le décor.
Arc 1950.
Arc 1800.
La vallée de la Tarentaise.
Arc 1600.
Septembre 2013
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Par rvall le 21 Septembre 2013 à 00:05
Point de franchissement transalpin millénaire entre laFrance et l'Italie, le col du Petit-Saint-Bernard est
aujourd'hui totalement tourné vers le tourisme, le gros
du trafic routier s'écoulant par le proche tunnel du
Mont-Blanc qui relie Chamonix à Courmayeur. On peut tranquillement
profiter de la vue du Mont-Blanc, versant italien.
Juste après la frontière italienne, on découvre le Lac Verney, un des plus grands du Val d'Aoste.
Un petit coin paradisiaque pour les randonneurs et les pêcheurs.......
Septembre 2013
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Par rvall le 19 Septembre 2013 à 00:15
On est partis pour le le Col du Petei-Saint-Bernard (2188m), frontière entre la Haute-Tarentaise et le Val d'Aoste.
Partis de Bourg-Saint-Maurice, un petit arrêt s'impose dans la montée au niveau de la station de ski de La Rosière pour profiter du superbe panorama sur la vallée de la Tarentaise.
La ville de Bourg-Saint-Maurice nichée au fond de la vallée , au bord de l'Isère.
L'Aiguille Rouge et le Mont Pourri vus de La Rosière.
Dans le dernier lacet de la montée vers le col, une imposante statue.
Saint-Bernard de Menthon patron des alpinistes.
(1020-1081)
L'hospice du Petit-Saint-Bernard domine la vallée de la Tarentaise. Fondé au milieu du XIème siècle par Saint-Bernard de Menthon pour assurer la sécurité des pèlerins des brigands et des aléas du climat, l'imposant édifice est un témoin de la tradition hospitalière des Alpes.
De l'ancien poste frontière français, on aperçoit le sommet du Mont-Blanc.
Un imposant troupeau de tarines broute dans les pâturages de montagne pendant l'estive.
On se retrouve très vite pour la suite de cette balade.....
Septembre 2013
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Par rvall le 16 Septembre 2013 à 13:05
Le Cormet de Roseland est un col situé à 1968 mètres d'altitude, entre le massif du Beaufortain et le massif du Mont-Blanc, à proximité de l'Italie. Il relie Bourg-Saint-Maurice à Beaufort, deux communes du département de la Savoie.
Cormet vient du mot Culmen en latin qui signifie sommet. Le Cormet de Roselend est ouvert de fin mai à mi octobre. Tout près se trouve le Chalet du Cormet pour y découvrir la vie des alpages et le pastoralisme. Le Cormet de Roselend est aussi connu pour avoir été très souvent franchi par le Tour de France cycliste.
Avant d'arriver au Cormet de Roselend, une petite pause à hauteur du hameau des Chapieux.
Le Mont-Blanc est à portée de main.
Quelques kilomètres après avoir franchi le Cormet de Roselend, on découvre le Lac de Roseland.
Le Lac de Roselend retenu par un barrage offre un paysage bucolique qui suscite l'admiration.
Le barrage de Roselend compte parmis les plus célèbres des Alpes françaises. Ce barrage mixte se compose d'une voûte haute de 145 m et large de 215m pour une longueur de 800 m, épaulée par une digue elle-même renforcée par des contreforts. Les travaux de construction ont commencé en 1955, sa mise en eau en 1960 a nécessité l'engloutissement du village d'alpage dont il tire le nom.
Encore le sommet du Mont-Blanc en vue.
Sur les rives du lac, la Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, construite en calcaire et cargneule et couverte de tavaillons (petites tuiles d'épicéa), présente un clocher-mur et une abside en cul-defour (voûte en forme de quart de sphère) inspirés de l'ancien édifice du XIVème siècle qui se trouvait au coeur du hameau de Roselend englouti.
La chapelle est aujourd'hui le seul souvenir de ce hameau primordial dans l'économie pastorale, qui occupait une vallée suspendue ensoleillée, réputée pour la qualité de ses pâturages et accueillant d'immenses troupeaux. Encore aujourd'hui, un important troupeau de vaches tarines occupe cet espace durant l'été.
Et pour terminer, deux photos prises au bord du lac.
Septembre 2013
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