L'Alfama, la vieille ville.

 

L'Alfama est le centre historique de Lisbonne. Ce vieux quartier de pêcheurs dissimule de nombreux trésors à découvrir au cours d'une promenade dans ses rues étroites et populaires. C'est aussi le lieu idéal pour écouter du fado, ce chant à la beauté mélancolique et traditionnel du Portugal.

 

Dans le vacarme des tramways, la rue de Santo Antonio de Sé grimpe jusqu'à la cathédrale de Sé. Juste avant d'arriver, apparait l'église Santo Antonio de Sé, édifiée au XVIIIème siècle.

 

 

 

 

Juste derrière, la cathédrale de Sé. Construite en 1147, après la prise de la ville sur les Maures, elle est le plus ancien édifice religieux de Lisbonne. Sa silhouette de forteresse est typique des premières grandes cathédrales portugaises.

 

 

Les vieilles rues pavées laissent passer en leur milieu un tramway encore plus vieux, la fameuse Ligne 28, qui passe en faisant sonner une petite cloche pour écarter les étourdis de son passage.

 

 

Difficile d'éviter les petites boutiques qui abondent de souvenirs.

 

 

De nombreux immeubles sont en pleine rénovation, il reste tout de même quelques façades couvertes d'azulejos.

 

 

Parvenu au miradouro (belvédère) de Santa Luzia, une superbe vue du quartier de l'Alfama nous est offerte, avec le Tage en toile de fond.....

 

 

 

De nombreux artistes nous font découvrir leurs oeuvres.

 

 

Sur le chemin du Castello de São Jorge, on traverse le quartier populaire de la Mouraria, où les ruelles sont bordées de maisons très simples aux façades colorées et aux balcons en fer forgé.

 

 

Depuis le début de notre balade, on ne fait que grimper, alors certains on choisit de sympathiques moyens de locomotion.....

 

 

 

Nous, on continuera à se faire les mollets.....

La Tour de Bélem

Construite entre 1514 et 1520, sur les ordres du roi Manuel 1er, la tour de São Vincente de Bélem se dresse sur les bords du Tage. Cette sentinelle se devait, à l'époque, de protéger l'entrée des bateaux ennemis dans la cité tant convoitée. Elle servit plus tard d'arsenal, puis de prison, de point de paiement de taxes pour les navires et même de capitainerie du port de Lisbonne. Construite entre 1514 et 1520, sur les ordres du roi Manuel 1er, la tour de São Vincente de Bélem se dresse sur les bords du Tage. Cette sentinelle se devait, à l'époque, de protéger l'entrée des bateaux ennemis dans la cité tant convoitée. Elle servit plus tard d'arsenal, puis de prison, de point de paiement de taxes pour les navires et même de capitainerie du port de Lisbonne.

 

Cette élégante tour permet de se rendre compte de l'importance historique de la ville de Lisbonne. Elle rapelle les grandes expéditions maritimes, commémore Vasco de Gama qui découvrit le Mozambique et l'Inde en 1498. 

 

De style manuélin, la tour de Bélem a des allures de donjon moyenâgeux. Imaginée par l'architecte Francisco da Arruda, elle mélange plusieurs styles de construction.

 

Austère pièce gothique qui sert de cachot, terrasse et postes de sentinelles romano-gothiques, donjon caractéristique du courant roman, loggia Renaissance, dômes mauresques......

 

Autant de genres différents qui en font un monument subjuguant que l'Unesco a classé au patrimoine mondial.

 

 

 Padrão dos Descobrimentos 

 

Face au Tage, à proximité de la Tour de Bélem, on découvre le Monument des Découvertes de Lisbonne, "Padrão dos Descobrimentos". Il est un des monuments les plus symboliques de la capitale portugaise, mais aussi du Portugal.

 

Il a été édifié en 1960 afin de rendre hommage à l'infant Enrique, surnommé Henri le navigateur. Il est le symbole des grandes découvertes dont les portugais furent les précurseurs.

 

L’avant du monument prend la forme d’une prou de caravelle avec la statue de Henri le Navigateur en tête de file. Les autres personnages, en arrière, sont d’autres figures importantes de l’histoire du Portugal et de ses découvertes.

 

 

 

 

Le tram à Lisbonne.

 

C'est une institution qui symbolise à lui seul, la capitale portugaise. Avec ses formes rétro et sa couleur jaune (mais il en existe de couleurs différentes), difficile de le rater. On le croise souvent dans les rues de Lisbonne, y compris dans des endroits inattendus car difficile d'accès.

 

 

 

On l'adore. Ce n'est pas à cause de son confort, les banquettes sont en bois, ni même pour sa discrétion, un bruit métallique ponctué de tic tac.

 

 

Le portugais serait-il resquilleur ?

 

 

Un tramway peut un cacher un autre....

 

 

Il symbolise bien l'une des facettes de la capitale portugaise qui aime garder la mémoire de son histoire. Alors quand on prend le tram ou le funiculaire (élévador), on ne se déplace pas uniquement, on à l'impression de vivre un moment intense !

 

 

 

 

Le tram 28 vous le connaissez ? Il traverse les plus beaux quartiers de Lisbonne et avec sa bouille rétro toute jaune, il est craquant !

 

 

 

A Lisbonne, les trams et les funiculaires sont à consommer sans modération.

 

Leur nom vient de l’arabe al zuleique qui veut dire "petite pierre polie". Les azulejos ornent les murs des villes, des églises, des fontaines et des maisons portugaises. Sans doute introduits au Portugal au XVe siècle par les portugais après la bataille de Ceuta au Maroc, leur couleur originellement bleu s’enrichit au fil des siècles de couleurs telles que le vert, jaune, sépia. Les motifs représentés vont des simples frises à de véritables scènes mythologiques ou religieuses, des paysages champêtres, des animaux, coquillages, personnages etc.....

 

L'église de Castelejo, petit village à côté de Fundao.

 

 

 

Des façades de maisons, à Belmonte, à Lisbonne....

 

 

 

 

 

Les plaques de rue.

 

 

Beaucoup de maisons portugaises sont parées d'azulejos.

 

 

 

 

 

Les azuléros font entièrement partie du patrimoine culturel du Portugal.

Le Rossio est le nom historique de la place Don Pedro IV, en portugais Praça de D. Pedro IV, située dans la partie basse (Baixa) de la vieille ville de Lisbonne.

 

 

C'est le véritable coeur animé de Lisbonne, le point de convergence où se mêlent touristes, foules pressées et petits trafics. Au centre se dresse la statue de Pédro IV, premier souverain du Brésil. Au nord de la place se situe le Téatro Nacional Dona Maria II, orné au fronton d'une statue de Gil Vincente, le père du théatre portugais.

 

 

Derrière le Téatro Nacional, on emprunte la Rua das Portas de Santo Antão. Cette rue piétonne est toujours très animée à la belle saison par les nombreuses terrasses de restaurants.

 

 

Chaque restaurant a ses serveurs qui essaient d'attirer le client de midi à minuit.

 

 

Plus loin dans la rue, on trouve le plus vieux funiculaire de la ville, l'élévador do Lavra, construit en 1884.

 

 

 

 

Les plus courageux emprunteront les nombreux escaliers....

 

 

De retour au Rossio, sur le côté du Téatro Nacional, la Largo de São Domingos. Cette place est le rendez-vous des taxis. On remarque tout de suite la façade baroque de l'église São Domingos.

 

 

Edifiée au XVIIIème siècle, elle cache un intérieur d'aspect fantasmagorique lié à un incendie survenu en 1959.

 

 

On terminera notre balade dans la rue São Domingos, bien moins touristique que certaines autres rues, elle est animée par de nombreuses petites échoppes.

 

 

Vous aimez lire.....? Bon courage!!!!

 

Et pour finir la petite épicerie où on trouvera le bacalhau, la morue salée, la fameuse spécialité culinaire du Portugal.